Conclusion

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L'ère de l'intelligence artificielle

Nous utilisons tous de l'intelligence artificielle tous les jours dans notre quotidien. Ce que nous faisons en ligne sur les réseaux sociaux est constamment accompagné par des algorithmes apprenants, développés par des sociétés dont c'est le business, des algorithmes qui sont par conséquents conçus pour que nous trouvions suffisamment d'intérêt à rester sur ces réseaux sociaux, et que nous n'allions pas à la concurrence.

Des réponses alternatives aux algorithmes des plateformes

Des projets de personnalisation de ces algorithmes apprenants existent, comme Gobo (cf aussi ici) ou les robots veilleurs de Benoît Raphaël (cf cette interview sur le Blog du Modérateur). D'autres business models existent, comme Heypster, lancé en 2017 par Kevin Choleau, ou encore le réseau social Tsu, qui rémunérait ses clients (l'entreprise a dû fermer en 2016).

Une activité porteuse de valeur...

L'utilisation des réseaux sociaux crée de la valeur marchande capitalisable, et c'est un réelle approche commerciale qui repose sur l'entente entre les 3 acteurs du système tri-partite :

  • le réseau social et ses algorithmes

  • le client / fournisseur / producteur de data

  • les régies publicitaires

C'est ce modèle que certains appellent "Digital Labour". Cette lecture est en fait une critique marxiste du capitalisme et du libéralisme numériques.

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Est-ce que les informations qui concernent mon ADN, mon cerveau, ma vie... Est-ce que ça m'appartient, ou bien est-ce que ça appartient à des plateformes multinationales, ou est-ce que ça appartient au gouvernement, ou peut-être même à l'ensemble de l'humanité ? ” Yuval Noah Harari (Davos, 2018)